Le 10 décembre 2024, Delphine Girard, musicothérapeute et neuromusicothérapeute, a animé une conférence intitulée « La musicothérapie, l’art de stimuler le cerveau ». Cet événement s’est tenu à l’auditorium du Lumen, sur le plateau de Saclay, dans le cadre des Carnets de Conférences Scientifiques de l’agglomération Paris-Saclay, en partenariat avec l’Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS) et l’Université Paris-Saclay.

Une conférence intégré à un cycle scientifique

Cette conférence s’inscrivait dans un cycle visant à aborder différentes thématiques selon un format court de 20 minutes de présentation suivies de 10 minutes d’échanges avec le public. Ce rendez-vous, conçu pour s’intégrer à l’heure du déjeuner, avait pour objectif de toucher un public large, allant des chercheurs aux étudiants. Après une première conférence animée par un astronome et avant une prochaine intervention sur la sinologie, Delphine Girard proposé cette deuxième conférence sur la thématique de la musicothérapie.

Points évoqués lors de la conférence

L’intervention de Delphine Girard a rassemblé une cinquantaine de participants, principalement des chercheurs et des étudiants en médecine. L’objectif principal était de présenter la musicothérapie sous un angle scientifique, en expliquant comment la musique interagit avec le cerveau humain.

En s’appuyant sur sa pratique clinique en néonatologie et en réadaptation neurologique, la musicothérapeute a illustré son discours d’exemples concrets, mettant en lumière le rôle de la musique dans les processus de rééducation et de stimulation cérébrale, ce qui a suscité un vif intérêt parmi les participants.

L’importance de ces rencontres

Delphine Girard a souligné l’importance de ce type de conférences pour vulgariser la musicothérapie auprès d’un public scientifique et favoriser les projets interdisciplinaires. Les rencontres à l’issu de celle-ci permettent non seulement de faire progresser la reconnaissance de cette discipline, mais aussi d’ouvrir des perspectives pour de futures recherches et applications pratiques.

La FFM a noué un partenariat avec l’association DYS-POSITIF.
Cette association a été créée par des enseignants spécialisés et des parents d’élèves. Depuis, plus de 30 enseignants et orthophonistes travaillent à leurs côtés et œuvrent pour l’inclusion scolaire en créant de nouveaux contenus pédagogiques qui répondent aux attentes des élèves. DYS-Positif est une association spécialisée dans l’accompagnement des enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, etc.) et du TDAH, ainsi que de leurs familles. Elle œuvre pour faciliter l’accès à des ressources adaptées et promouvoir une meilleure compréhension de ces troubles au sein des communautés éducatives et professionnelles.

Le partenariat signé entre la FFM et DYS-Positif vise à enrichir les pratiques des musicothérapeutes et à promouvoir une approche pluridisciplinaire au service des enfants et de leurs familles. 

Du 16 au 17 octobre dernier s’est tenu le sommet mondial des Interventions non médicamenteuses dans le domaine de la santé (NPIS) à Cité Universitaire Internationale de Paris. La Fédération Française des Musicothérapeutes était conviée et représentée par Julie de Stoutz, présidente , Cyril Gouinguene et Aude Menteaux.

Nous retenons comme temps forts de cet événement :

• La présentation de 4 posters sur la musicothérapie dont 3 présentés par des adhérentes de la FFM sur les thématiques suivantes :  soins palliatifs, hospitalisation à domicile, oncologie et soins invasifs.
• La présentation du Référentiel INM
• La recherche en musicothérapie
• Un forum sur les implications opérationnelles et conditions d’implantations.
  Les discussions sur les implications opérationnelles des INM ont porté sur l’Article 51, facilitant le déploiement collaboratif territorial, ainsi que sur les enjeux de formation des professionnels et la place des professions réglementées dans ce dispositif.
• Un forum portant sur les enjeux sanitaires, économiques, sociaux et règlementaires.
  L’accent a été mis sur l’importance des INMs comme outil de prévention ainsi que sur l’objectif de déployer le référentiel à l’échelle Européenne et internationale (OMS). Enfin, les échanges ont également abordés les opportunités de prise en charge par la CPAM et les mutuelles.
• L’Intervention d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé et de l’Accès aux soins de France, au sujet du déploiement du référentiel et l’implantation INM dans système de santé.

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